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bienvenue sur mon blog accueil a propos adrien à buenos aires, bienvenido hermano commentaires : 0 - date : 22 avril, 2007 - catégorie : non classã© l’arrivée (floue) du frère tant attendu. quelques images de ces moments partagés! que du bonheur… grâce aux contacts que je me fais avec le festival (entre autres, je démarche les restaurants…) nous avons été invités à un dîner show de tango. les chansons étaient un peu longues pour adri, mais la danse nous a beaucoup beaucoup plue à tous les deux! des petits tours dans la ville, tourisme citadin: une maison occupée par des artistes, à deux pas de chez moi. l’obelisque de l’avenue 9 de julio puerto madero, le long de mar de la plata. au-dessus, le pont des femmes. un petit retour à la boca, à caminitos. une farnadole de couleurs. voyage à l’île del tigre: au bonheur des moustiques. départ matinale, dur dur de se lever. on rejoint flor chez elle, et comme toujours en argentine, on attend les argentins…alors, on tue le temps: flor est enfin arrivée, prêts pour le voyage d’environs deux heures la isla del tigre, est une île dans la province de buenos aires, où s’exilaient artistes et homosexuels durant la dictature. plusieurs bouts de terre entourés par des canaux. chaque ponton est desservi par une péniche qui fonctionne exactement comme un bus. etrange mélange bohême et bourgeois. bicoques des artistes qui cotoîent les résidences secondaires de la haute société. luciana et jasmin son bébé, nous y ont accueillis (amies rencontrées lors de mon voyage à la plage). nous avons beaucoup de chance en tant que touristes de pouvoir visiter cette île en son intérieur. une journée tranquille dans ce havre de paix, éloigné de tout, où ni moi ni adrien ne voudrions vivre, mais qui permet de se ressourcer le temps d’un dimanche. si on accepte le règne des moustiques bien sur. voyage en péniche: type de maison de riches: type de maison d’artistes et en l’occurence maison de luciana premier maté d’adrien suivi d’une sieste dans le hamac, pour laquelle il ne s’est pas fait prier!! avant le départ, une ballade dans les ferias s’impose… et voilà le petit homme prêt à partir, un chapeau de tango callé sur la tête bien sur!! je reste seule avec ma barbe à papa… réclamations… commentaires : 0 - date : 22 avril, 2007 - catégorie : non classã© après avoir reçu des plaintes, je ne peux que tenter d’y répondre (je me destine à être médiatrice tout de même!!). maman: « tu ne parles pas des différences au niveau de la langue » ma chère mère pleine de grâce…l’accent diffère énormément, des fois j’ai l’impression d’entendre des italiens parler espagnol (ce qui n’est pas étrange si on prend en considération sont très présents, tant depuis la conquête que aujourd’hui). plusieurs mots diffèrent, notamment pour les fruits et légumes. mais il y a aussi des mots qui existent ici et qui n’existent pas ailleurs: boludo, pelotudo… pour interpeller, les argentins ont souvent tendance à mettre un « che » en début de phrase. le che est le même que che guevarra. che, me pasas la sal (tu me passes le sel…) la phrase est souvent ponctuée de « viste » de la même manière que l’on prend des mauvais tics de langages en disant « tu vois » à tout bout de champ. l’étonnement est souvent marqué par un « mira vos ». ce qui est prononcé comme un ‘y’ en espagne est prononcé comme un « ch » en argentine. c’est tout un apprentissage. julie: « tu as parlé du maté mais tu as oublié de dire l’essentiel: ça se partage » alors oui c’est vrai, grande erreur. le maté se prend souvent à plusieurs. une personne est chargée de servir et de passer tour à tour le maté. tant que la personne ne lui a pas dit gracias en recevant le maté, cela signifie qu’elle en voudra au tour prochain. le maté est un acte social, c’est très convivial. nathalie: « tu ne mets presque pas de photos de toi, tu nous manques. » alors voilà chère tantine: 24 mars 1976-2007 commentaires : 0 - date : 22 avril, 2007 - catégorie : non classã© 24 mars 1976: coup d’etat, date clés de la dictature. 30 000 disparus, entre autres. 24 mars 2007: 60 000 personnes commémorent ce jour sordide et tous ceux qui ont suivis. au programme, chants, défilé des diverses associations, dont las madres de la plaza de mayo. réclamation de justice, de réapparition des disparus, du moins de la vérité. emotion palpable, même pour un étranger… banderole des mères de la plaza de mayo. une photo de chaque disparu y est collée. la longueur de la banderole a été pour moi une révélation physique de l’ampleur meurtrière de cette dictature. je l’ai vu défiler au bout des bras de toutes ces mamans, les larmes aux yeux et la gorge serrée. symbole de las madres de la plaza de mayo: le foulard blanc. le sol de la plaza de mayo en est recouvert, en forme circulaire. les mamans se retrouvent depuis 30 ans cette année, tous les jeudis, sans exception, à 15h30. elles manifestent en tournant autour de la place, le foulard blanc sur la tête. commentaires brefs, laissons place aux images commentaires : 0 - date : 27 mars, 2007 - catégorie : non classã© petit repas typique entre copines…spécialité du « dulce de leche » soit une sorte de confiture de lait. comme vous pouvez le voir certains le mangent en glace, d’autres comme accompagnement du flan (lui même spécialité nationale!!!) hummm ça réveille les papilles. séminaire, sur la solidarité internationale durant la dictature, organisé en partie par le festival des droits de l’homme soit mon festival, au ministère des affaires étrangères. témoignage de diplomates résistants, de mères de la plaza de mayo, de rescapés…malgré l’aspect très conventionnel de la réunion, ce fut un grand moment d’émotion qui a réussi à m’arracher quelques larmes. dimanche jour de feria : j’habite dans le quartier bohème de san telmo. quartier d’origine de mafalda, quartier populaire qui devient chaque jour plus touristique. c’est également le quartier des antiquaires. le dimanche ils sont de sorties. ils se regroupent plaza dorrego, place qui fait la jonction entre les deux parties de la rue defensa (mon lieu de résidence). les deux parties de la rue divisée par la place aux antiquaires sont elles-mêmes envahies par les artisans et les artistes. art du cirque, musiciens, illusionnistes etc. les orchestres amènent même les pianos. et chose qui est très typique d’ici: les gens restent regarder le travail des autres, et dansent même parfois. pourquoi ne pas improviser un tango autour d’un orchestre, dans une rue devenue l’espace d’un instant piétonne. cette ambiance m’enchante, charme difficilement déscriptible de cette ville… où que j’aille, je transmets les bonnes habitudes de collocs à mes nouveaux compagnons de vie: jouer au uno. et comme vous pourrez le constater ils ont l’air d’apprécier. julia franco équatorienne avec qui je partage nouvellement ma chambre, juan carlos, équatorien et jesper, danois. prêtes pour un samedi à palermo . (oui je sais on a l’impression que j’ai avalé un ballon…de toutes façons y’a que mon papou et mon frero qui savent faire de belles photos de moi…où ne serais-je resplendissante que lorsque je les vois?) palermo est le quartier chic de buenos aires. beaucoup de parcs, de magasins, de riches. après 45min de bus, je suis j’ai pénétré les entres de ce quartier. des charmes certains, un autre monde, beaucoup de gens en ce dimanche sur les terrasses, feria de designers argentins, des maisons très belles, mais une préférence pour le quartier de san telmo où je vis. san telmo était le quartier riche de buenos aires à l’époque. c’est pour cela qu’il existe un décalage entre l’architecture et la population qui l’habite. lorsque la peste a commencé à faire des ravages, les riches se sont « exilés » vers palermo. ceci explique cela…la situation aurait tendance à s’inverser de nouveau aujourd’hui. quelques photos, bien que très peu représentatives. un bar qui m’a plu, et oui, des canapés sur le trottoir j’adore, une maison bien plus belle en vrai que sur la photo…mais palermo c’est aussi les parcs,